Pourquoi réfléchir quand on est heureux? Penser rend triste, c’est la vie qui doit l’emporter.*
→ Vernissage le vendredi 21 novembre à 18:00
→ Concerts gratuits de Société Étrange et Noisy Nuns
→ Exposition accessible jusqu’au 19 décembre
→ Les mercredis, vendredis et samedis de 14:00 à 18:00
→ Entrée libre et gratuite
La fin… La mort… Les choses qui se terminent, c’est le fruit d’un constat. Et un véritable fil rouge dans le travail de Laurent Molet depuis de nombreuses années de pratique du collage.
Pour cette exposition au Vecteur, les images et représentations suggérées de mort — biologique, sociale, financière, amoureuse,… viennent côtoyer les papiers liés à la religion, aux croyances, à l’espérance, parfois à la fin de toute chose aussi. Ces images fortes, brutes, l’artiste les couple à des images pieuses issues de faire-part de décès souvent très anciens, des gravures religieuses distribuées à la fin de l’Office aux ami·es et familles en souvenir, des documents administratifs anciens ou des photos tirées de magazines passés entre ses mains.
Donner une nouvelle réalité à des images qui au départ n’avaient absolument rien en commun. Jusqu’à ce qu’elles passent sous son regard, ses ciseaux et sa colle.
*Fréderic Beigbeder, L’amour dure trois ans, Grasset, 1997



